L’INCONNUE possède peu de points communs avec les précédents films de Giuseppe Tornatore. Envolés le lyrisme romantique de Cinema Paradiso ou la douceur amère de Ils Vont Tous Bien, place à une histoire plus sombre et angoissante. On suit l’existence d’une réfugiée ukrainienne Irena qui s’est exilée en Italie à cause d’un passé trouble et tourmenté, dont on sait peu de choses, si ce n’est qu’elle a été une esclave sexuelle pendant plusieurs années.
Une succession d’images défilent à l’écran sans qu’on en comprenne particulièrement la signification. Le comportement d’Irena interpelle. Pourquoi se rapprocher à tout prix d’une famille banale comme les Adacher, alors qu’on la devine être une femme traquée ? Quelle mystérieux lien la pousse à se comporter ainsi ? Un peu d’éclairage est apporté par les flashbacks qui viennent régulièrement hanter Irena et la laisse vulnérable et désemparée, incapable de simplement respirée. Vu son passé, elle a légitimement des difficultés à laisser ses souvenirs derrière elle. (...)
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