Ce qui paraît incroyable ce n'est pas l'homme invisible (plutôt piteux dans le film) mais le fait que l'on arrive à produire de tels films. Un budget limité, un métrage de moins d'une heure, des acteurs de troisième zone, et un scénario grotesque : que voulez-vous qu'on fasse avec tout ça ? On regarde quand même, sans aucune empathie pour aucun de ces personnages inintéressants, les effets spéciaux sont réduits à des bricolages sur images, les scènes de laboratoires à des touchers de boutons, celles avec l'homme invisible à des pantomimes ridicules, l'intrigue est quasi inexistante. Et Alors que reste-t-il ? Même pas le charme de la série B ! Juste 2 ou 3 plans par lesquels Ulmer veut nous rappeler qu'il aurait sans doute pu faire autre chose... avec plus de moyens.