Don't make me hungry. You wouldn't like me when I'm hungry.

Du mieux par rapport au précédent. Beaucoup de mieux même. Déjà au niveau de l'histoire qui, si elle n'est pas extraordinaire en soit, reste de bien meilleure qualité que le précédent et fait plus scénario de film qu'histoire d'un fan en manque. La psychologie du personnage est mieux exploitée, les relations sont plus crédibles, les personnages moins superficiels, les dialogues ont une réelle utilité (même si ça reste très classique). On sent également que le film est plus ancré dans l'univers Marvel que le précédent avec de nombreux petits clins d'œil (logo Stark Industries, références au SHIELD, Captain America…). Une histoire beaucoup plus divertissante donc et beaucoup moins ennuyeuse, ce qui fait qu'on la suit avec intérêt quand même, et qu'on a hâte de voir comment la fin (qui reste assez prévisible) va être amenée et traitée.

Les acteurs sont également d'un tout autre niveau : si Edward Norton et William Hurt ont déjà été bien meilleurs, ils restent crédibles et intéressants dans leurs rôles, tout comme Tim Roth ou Liv Tayler (beaucoup moins fade que sa prédécesseuse). Si la musique de ce film est un cran inférieur à celle d'Elfman (seul point où le film est inférieur d'ailleurs), le film est assez solide techniquement avec des effets spéciaux et des cascades de très bonne facture, une mise en scène tout à fait correcte de la part de notre Louis Leterrier national et des décors superbes.

Bref, un deuxième essai sur le personnage plus convainquant que le premier. Si le film reste globalement assez moyen, il laisse tout de même une bien meilleur impression que son aîné sans arriver toutes fois à l'oublier.