L’indomptée joue sur la confrontation de deux femmes qui sont si opposées qu’on peut penser qu’elles représentent deux facettes de la personnalité d’une seule artiste : autant Camille est terne et effacée, autant Axèle est vive et excentrique. « Axèle est la volonté de construire et de se libérer de Camille qui prend vie », déclare d’ailleurs la réalisatrice, qui aime jouer de la confusion entre le rêve et la réalité. Toutes les séquences avec Axèle sont ainsi teintées d’un onirisme se nourrissant de la charge historique de la villa Médicis. La nuit, les fantômes du passé reprennent vie, dans des séquences d’une grande puissance visuelle.