Pour une fois j'ai réussi à regarder un film en entier. Pas de chichi, André Pousse en tôlier de club mafieux (au Moulin Rouge, dans la vraie vie, il a été blanc comme neige pourtant) et Henri Silva, l'alter ego du pauvre, obsédé par la frime et l'or, fait un coup fumant, son accent ricain accentue, par son détachement laconique, la gouaille des ramasse-miettes au troquet, et, dans cette première partie où il n'est question que de magot et de savoir à qui le refourger, on n'est pas surpris par le twist en milieu de film, il est question de régler des comptes, même si on sait pas trop qui arnaque vraiment qui, les décors (géniaux) et les dialogues (itou) font effet, on la sent bien cette Belle France, celle du bas (les ramasse-miettes) et