Quand j'ai pu trouver un VHSrip du film, j'étais content.
J'étais content car bien que ne connaissant pas les documentaires de Comolli, j'avais apprécié son livre Voir et Pouvoir. Quand j'ai vu qu'il avait fait de la fiction, et vu le sujet du film, j'ai sauté sur cette vieille VHSrip.
Hé bien, je pense qu'il faudrait voir ce film.
Il faudrait le voir car il peut faire office de cas d'école de l'importance de la mise en scène et de la direction d'acteur. Je ne peux même pas dire si le sujet du film est intéressant ou non, car tous les sujets en eux-mêmes peuvent être intéressant, et intéressant ne veut en définitive pas dire grand-chose. Ici, tout ce que j'ai vu, c'est de la fadeur. Une platitude "téléfilmesque" qui m'a éclaboussé aux yeux durant tout mon visionnage. Je n'ai ressenti que le deuil de mon intérêt, consolidé par une sorte de triangle amoureux si mes souvenirs sont bons.
Il y a quelques éléments, quelques détails savoureux, comme la doublure de veste du traître, l'enlèvement dans le château nazi avec sa pièce aux miroirs un poil James Bondesque. M'enfin, pas grand-chose d'autres à se mettre sous la dent.
Seule séquence mémorable, Brasseur attablé avec Dutronc et racontant une histoire.
C'est déjà ça.