Subjectivité, militantisme, propagnade

Je viens d'en voir des extraits aujourd'hui sur Arte. Il date de 2014 et a déjà été diffusé plusieurs fois.
"Le film a reçu un accueil favorable de la critique" d'après Wiki. Ils citent Le Monde, Rue89, TerraEco et Libé. Le contraire m'eût étonné ! Ce n'est donc pas "la" critique, mais une petite partie de la critique, par ailleurs tout acquise à La Cause.
Dans ce film, il n'y a pas moins de 45 intervenants. En consultant leur CV sur Wiki, on constate que leur sensibilité politique va de la gauche à l'extrême gauche, en passant par les écolos, les décroissants, les altermondialistes, anticapitalistes, néo trotsko-maos et autres zadistes. Que du beau monde ;-) Et l'on prend bien soin de rester entre soi. C'est donc un film purement militant, sans contradicteurs.
Je ne doute pas qu'il y ait ici ou là de bonnes idées - on ne peut quand-même pas se tromper tout le temps - mais cette méthode a un nom : propagande.
Pour conclure, un tel doc sur le service public serait acceptable à mes yeux, si l'on pouvait en voir un autre aux antipodes, avec 45 intervenants situés entre la droite et l'extrême droite pour faire simple, ou seraient expliquées par exemple les conséquences néfastes de l'immigration arabo-musulmane et africaine incontrôlée, tant sur le plan économique que culturel, cultuel, civique, sociétal ou identitaire.
Le jour où ce doc sera financé et sera diffusé et rediffusé, alors je promets solennellement de regarder dans son intégralité "l'urgence de ralentir" avec objectivité, sinon bienveillance.