Engagés dans une entreprise de concurrence des productions Disney, les deux producteurs Menahem Golan et Yoram Globus mirent en chantier neuf films destinés aux enfants, adaptations des classiques de la littérature soucieuses de revenir au texte original, à la différence donc de la souris milliardaire. Voilà comment Sleeping Beauty vit le jour, boursouflure ridicule qui accomplit l’exploit de placer ladite belle aux bois dormants au second plan, lui préférant l’elfe débonnaire interprété par Kenny Baker qui ne cesse de faire des farces, des chutes et des apparitions soudaines. La musique tonitruante, desservie par des synthétiseurs disgracieux, échoue à apporter une quelconque féérie à une production sans inspiration ni talent, horriblement réalisée et montée – les raccords offrent au néophyte un manuel des coupes interdites.

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le 11 sept. 2024

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