La Saveur du Montana
Quelques raccourcis malvenus servant à cacher les invraisemblances d’une introduction maladroite. Dwan sauve l’affaire grâce à sa direction.Comme d’hab’ chez Dwan, la distribution est solide et...
le 22 oct. 2023
Quelques raccourcis malvenus servant à cacher les invraisemblances d’une introduction maladroite. Dwan sauve l’affaire grâce à sa direction.
Comme d’hab’ chez Dwan, la distribution est solide et homogène, mais pour donner du piquant à une histoire sans grand intérêt, il aurait fallu des stars. Vera Ralston a une beauté plutôt quelconque et le scénario ne lui donne pas suffisamment l’opportunité de nous attacher à son personnage. John Carroll imite à merveille toute la gamme d’expressions de Clark Gable, mais pour lui aussi, manque dans l’histoire quelques moments de bravoure qui nous auraient permis de nous identifier un peu plus à lui.
C’est pro, solide, mais sans grand génie. Un peu trop vite expédié à l’image des deux ellipses d’introduction faisant digérer en un clin d’œil une première fois cinq années de pénitencier et une seconde à travers un montage-séquence* autour des tables de jeu grâce auxquelles Belle compte s’enrichir, et où on voit défiler à nouveau une dizaine d’années sans le moindre heurt. Difficile d’accepter autant de facilités et de raccourcis. La concision, c’est bien, mais il ne faut pas s’en servir comme prétexte pour éviter les écueils et les invraisemblances d’une histoire.
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le 22 oct. 2023
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