"...Ce n'est plus qu'une histoire de bons et de méchants, sans la moindre réflexion, d'une désespérante platitude.
Tu vas me demander si j'ai regardé jusqu'au bout. Ben oui. J'étais dans un avion, coincé entre un étudiant pétomane et un obèse suant en marcel. Et ma liseuse oubliée ans la valise. Je n'avais pas envie de revoir pour la quatrième fois "Singing in the rain". Par parenthèse, les chorégraphies de Singing, c'est autre chose que les animations à trois balles de "la Belle et la Disneytte".
Tu me trouves dur ? J'ai bien remarqué que l'héroïne se distinguait par une qualité qui la rend différente des gens de son village : elle aime les livres. Ce qu'elle en fait, ce qu'elle en tire, qu'elle se mouche dedans ou se torche avec : aucune importance. Comme elle aime les livres, elle est spéciale, presque bizarre. Les scrutateurs du sexe auront beau jeu de hurler au sexisme. En effet, un garçon qui s'intéresse aux livres n'est pas forcément un ahuri, c'est plutôt quelqu'un d'intelligent - tout simplement. Tandis qu'une fille…
[...] J'aurais aimé d'autres versions... des interrogations sur le rôle de la beauté dans la société ou dans les relations hommes-femmes, une version médicale avec George Clooney (il se dit que le modèle du conte aurait pu être une histoire vraie, la "vraie" bête étant frappée d'hirsutisme), voire une intelligente version homosexuelle - mais bon, je te l'accorde, ça aurait rajeuni Disney, mais ça aurait fait râler. J'aurais aussi aimé une version avec des protagonistes tous les deux très laids - beaucoup à dire sur une telle rencontre. Sans oublier la version psychiatrique : la Belle captive a en fait un syndrome de Stockholm et finit dans une unité de soins fermée, sous placement administratif..."
C'était quelques passages de ma critique destroy sur mon blog, car je n'ai vraiment pas aimé - tu peux la voir en entier en cliquant sur ce lien. Si le coeur t'en dit !