La Belle Personne par Ellie
Ce film, plus que librement inspiré de La Princesse de Clèves, est d'une pâleur accablante. "Fade" est le première adjectif qui m'est venu à l'esprit lorsque j'eus fini de sécher mes larmes.
Après quelques semaines de dépression, je retrouvai le goût à la vie.
Bien décidée à me battre pour retrouver un certain équilibre psychologique qui ne serait plus jamais le même, je tapai allègrement dans mes économies pour aller "consulter".
Un an,2660 euros plus tard, les poches vides, je réussis à me faire une raison, et j'optai finalement pour une position stoïque face à ce film qui a ruiné ma vie:
Chacun fait ce qu'il veut de la littérature française...
Mais, bon dieu, montrer à un public français, (qui est sans doute le peuple le plus orgueilleux de sa littérature et qui ne manquerait pour rien au monde l'adaptation du "bouquin que tout le monde a été obligé de lire au collège") de jeunes et beaux bourgeois larmoyants ne rien foutre à part se balancer par la fenêtre pendant deux heures, c'est cela la vraie définition du traquenard.
Tout bien réfléchi après mon troisième séjour à Sainte-Anne, on est finalement pas très loin de ce que Madame de la Fayette a fait: Noble, elle écrit l'histoire de nobles pour des nobles.
Nota bene: Remplacez "nobles" par "bourgeois" dans la phrase précédente, et vous pouvez vous passer de lire les deux longs paragraphes d'élucubrations qui précèdent.