J'avais laissé la filmo du vioc de coté y'a quelques temps après m’être enchaîné plusieurs de ses œuvres, et voilà qui y'a quelques heures j'me tâte à savoir quel film je vais me lancer, décidé à replonger un peu dans la folie du prétentieux, je me suis jeté sur la chinoise.
Me v'la donc face à des portes vertes, bleues et rouges, des textes gravés sur les murs, des claps de début de scène, une typo bleue foncée, des livres rouges, un appart quasi vide et théâtral, des monologues politiques et tout ça pour un film qui comme son nom l'indique n'a rien à voir avec une foutue chinoise !
En voyant l'affiche moi j'm'attendais à un truc policier voire d'espionnage avec une fliquette avec un gun, béh mon lardon, tu te serais pas gouré d'étage nan ? Pasque mon ptit sapin, c'po du tout ça, nan, nan nan, là t'es devant une sorte de cour de politique pour les nuls... enfin non tout le contraire d'ailleurs, pas pour les nuls, car pour peu que le film soit compréhensible, bah moi j'ai rien bité !
LE MEC IL ATTACHE UNE SELLE DE VÉLO A UN GUIDON DE VÉLO, NAN MAIS QUOI ?!!!!!!!!!!!!!
Faut surement être un crack en mots chiants et pompeux comme "impérialiste" et autres trucs bien politicard pour s'y retrouver dans ce fourbi complexe, et puis quand tu suis des têtes qui te prennent le chou avec le marxisme dont je n'ai rien à... C'est donc un long dialogue de sourd entre ces personnages et ma personne, de plus le montage Godardien qui pète un méchoui toutes les 5 minutes, faut le vouloir pour pouvoir, j'imagine que plus d'un préféreraient voir du Michael Bay en boucle que de se taper ça, mais voilà moi j'ai kiffé !
...branler !
Comme à l'accoutrement ou l'accoutumé on s'en fout, j'ai une fois encore été hypnotisé devant ce film du JL, improbable et incroyable de rester planté le sourire en coin à se marrer devant plusieurs scènes alors que c'est un réalisateur que je hais, et pourtant bordel de pouete bah j'me suis bien amusé. Pour faire simple : J'a rien compis, mais j'a ben aimé. Et oui, ce huis clos plombé par différentes couleurs et ces plans séquences d'une longueur plutôt longue, tout comme les acteurs possédés jusqu'au bout des cheveux, j'ai suivi avec internet ou intérêt cette histoire dont j'ai compris le principe mais qui m'a perdu dans ses textes, ce qui ne m'a pas dérangé plus que ça.
En Gros(dard) j'y ai pas trouvé c'que j'y attendais, j'y ai trouvé aut' chose que je n'attendais pas, donc me voilà devant un inattendu inattendu, ce qui n'est pas inattendu au final puisque la plupart des films du monsieur sont des successions d'inattendus, ce qui est final devrait donc être attendu, ouais mais attendez...