Nous sommes les sauvages.

Découvert en avant-première au Cinéma Cratère de Toulouse, ce film s'impose comme une œuvre essentielle pour alerter sur la nécessité de protéger les peuples autochtones d’Amazonie face aux ravages de la modernité et à la voracité humaine.

Avec une intensité envoûtante et une lenteur contemplative, il nous plonge au cœur d’une communauté empreinte de sagesse, dont les gestes et les coutumes ancestrales s’harmonisent avec les cycles de la nature. Ici, il n’est pas question de dompter ou de modeler les éléments selon notre volonté, mais de s’abandonner au rythme de la forêt, d’écouter ses murmures et de lui répondre avec délicatesse... Mystique miroir réfléchissant de notre propre relation aux éléments naturel : quand avez-vous touché l'écorce d'un arbre pour la dernière fois ?

La réalisation, d’une beauté saisissante, agit comme un regard invisible et respectueux, capturant des images d’une rare puissance visuelle. Chaque plan devient une invitation à s’émerveiller, à réfléchir, et à ressentir.

Pour moi, une expérience cinématographique rare, voire unique.

Foncez.