Quand On Me Dit T'Es Nuls Je Dis Merci !

La cité de la peur fait parti de ses films comme Les Bronzés ou Le père Noël est une ordure que l'on a tellement vu et revu et dont on connaît à ce point toutes les répliques par cœur qu'on ne ressent même plus le besoin de les revoir. La récente remasterisation du film en 4K m'a toutefois donné l'envie de me replonger avec bonheur dans le seul et unique film de Les Nuls sorti il y-a déjà 25 ans.

Fatalement lorsque l'on connaît par avance toutes les vannes et les bonnes répliques d'un film, le plaisir s'amenuise un petit peu, pourtant La cité de la peur tient toujours aussi bien la route et certaines scènes me font vraiment toujours autant grassement et bêtement marrer. Car La cité de la peur ,qui est loin d'être exempt de défauts, reste tout de même bourré de petit moment d'anthologie comme la course entre le tueur et Karamazov filmé comme une poursuite en bagnole, la danse de la Carioca qui me donne toujours autant la banane ou Gerard Darmon qui tente d'applaudir couché sur le dos avec les deux genoux en ruine. Je ne vais pas citer une nouvelle fois les nombreuses répliques cultes du film , elles sont entrées dans la culture populaire au même titre que les dialogues du Père Noël est une ordure. Le film est un concentré pur jus des Nuls avec une volonté d'un tempo de mitraillette dans la succession des vannes.

En revanche si il y-a bien une chose que je n'avais pas vu venir en me refaisant le film d'Alain Berberian c'est de sentir poindre une petite touche de mélancolie à retrouver Les Nuls au grand complet sur l'écran de ma télévision. Triste constat en effet, 25 ans après, La cité de la peur reste toujours le seul et unique film de Les Nuls. Bien sûr les trois compères ce sont souvent retrouvés à l'affiche d'un même film mais Les Nuls en tant que groupe me manquent cruellement. Peut être que c'est plus globalement cette époque à laquelle il me faisait régulièrement hurler de rire en dynamitant le petit écran qui m'invite à la nostalgie.