La Coupe du monde des espions
Fiche technique
Pays d'origine :
AllemagneDurée : 53 minDate de sortie (France) : mai 2018Réalisateurs :
Jon Adelsten, Niels Borchert HolmSynopsis : Corruption, espionnage, fonds publics dilapidés : les dessous du combat, remporté en 2010 contre l'Angleterre par la Russie, pour devenir le pays organisateur de la Coupe du monde de football 2018. Londres, 2010. La Fifa de Sepp Blatter, que les scandales de corruption à répétition obligeront à démissionner six ans plus tard, désigne la Russie et le Qatar comme pays organisateurs des Coupes du monde de football 2018 et 2022. Pour la compétition qui va s'ouvrir ce 14 juin à Moscou, seule l'Angleterre, patrie footballistique s'il en est, est restée jusqu'au bout en lice face à une Russie qui, cette année-là, n'a pu être sélectionnée pour le Mondial. Cherchez l'erreur ? Plutôt l'argent. Car les deux pays rivaux n'ont reculé devant rien pour l'emporter. Le journaliste Niels Borchert Holm, qui a précédemment enquêté sur les dessous sonnants et trébuchants de la victoire qatarie (La famille Fifa – Une scandaleuse histoire d'amour, diffusé en février dernier), revient ici avec son confrère Jon Adelsten sur une époque où tout semblait permis. Flux d'argent colossaux Les pétrodollars inondent alors la Grande-Bretagne, tandis que les oligarques russes acquièrent de luxueux domaines dans la capitale. Chelsea, propriété du milliardaire Roman Abramovitch, vient de remporter le championnat d'Angleterre, la Premier League. Scotland Yard enquête sur l'empoisonnement au polonium d'un ex-espion russe devenu informateur du MI6, les services secrets britanniques. Pourquoi, alors que la Fifa reconnaît qu'elle est le plus mauvais des deux candidats, la Russie l'emporte-t-elle face à Londres, qui ne récolte que deux voix lors de l'humiliant vote final ? Dans le monde opaque des officines d'espionnage, le film suit les traces de flux d'argent colossaux, qui transitent notamment par le cercle protégé d'oligarques russes proches du pouvoir, mais pas seulement…