Monsieur Brialy, très estimable réalisateur, ne peut pas s’empêcher d'enjoliver ce qu'il touche, de lui donner un coté merveilleux, féérique, enchanteur, c'est cela qu'on aime chez lui. Néanmoins, je trouve que pour une fois, il a trop sacrifié au conte sur la tragédie, il a tout donné au tragique au détriment du pathétique. Un bon film cependant mais que j'ai aimé le pathos des premiers et derniers chapitres du roman qui ne sont malheureusement pas rendus ici.
(Rectif : Il s'appuie sur la piéce qui fait, elle aussi, l'impasse sur le pathétique du roman. Bien que elle aussi signée de Dumas Fils, je trouve ce choix contestable.)