La danse à venir
La danse à venir

Court-métrage de Maxime Cappello (2019)

Un court de 20 minutes qui prétend traiter du féminisme et des luttes en un court laps de temps, il y en a sans doute beaucoup, et je serais surpris d'en trouver un aussi mal exécuté dans son propos que celui-ci.


Tous les clichés y passent. Florilège de citations cringe :


Le coming-out décomplexé qui n'arriverait jamais dans la vraie vie avec le mec qui s'attend à ce que sa soeur l'out auprès de ses potes au calme...


"Ma soeur vous a pas dit ? Je suis homo. Faites pas cette tête, c'est pas une maladie, on est en 2019."


La scène de baiser (forcé et par surprise) entre deux nanas, "pour s'entraîner" et pour l'aider à pécho un mec, après quoi, la nana justement surprise se fait traiter de "lesbienne refoulée" et de nana "d'extrême droite qui s'ignore" (qu'est-ce qu'on rigole), et se prend un coup de pression par ses potes pour boire une eau-de-vie avec un crabe dedans, pour prouver qu'elle peut sortir de sa zone de confort. On appréciera la comparaison ignoble entre boire un verre d'alcool et embrasser une nana :


"
- C'est pas parce que ça a une couleur cheloue et que ça sent bizarre que c'est moins bon qu'un petit mojito.
- C'est comme embrasser une meuf. A priori c'est chelou, c'est pas habituel, mais une fois lancée ça aurait été dommage de pas essayer, tu vois ?
"


"
- Bois, bois, bois !
- Putain, c'est dégueulasse
- On t'a dit, ça se mérite d'être bisexuelle
"


Le petit dérapage transphobe des familles à peine remis en question
"Un homme qui tombe enceinte ? Le réel ça t'intéresse pas ?"


Et au delà du propos, l'affiche du film spoile l'un des dénouements.


Bref, c'est écrit avec le cul, ça se prend les pieds dans le plat toutes les vingt secondes, ça balance des platitudes, des énormités, des faussetés ou des horreurs sans jamais hiérarchiser si un propos est critiqué ou soutenu...


Rien ne va.


Les cishet qui écrivent des chiasses pareilles pour jouer les alliés woke à deux ronds sans rien comprendre, merci de laisser ce genre de propos aux concerné.es.

Créée

le 16 nov. 2021

Critique lue 194 fois

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