Si j'avais mis un certain temps à accepter l'idée de regarder ce film, qui plus est en apprenant qu'il s'agissait principalement d'une romance jouée entre Miley Cyrus et Liam Hemsworth, c'est que j'ai en dégoût les histoires nunuches narrant les amourettes et autres élucubrations romantiques d'une naïveté sans égal.
Une très agréable découverte.
Je ne sais pas en quelle proportion ont joué les différents facteurs dans mon appréciation, mais toujours est-il que le film s'est avéré être une grande surprise. Peut-être cela a-t-il à voir avec le fait que je m'attendais au pire (vraiment, au pire.) et que par contraste avec mon imaginaire, le résultat n'en a été que plus sensationnel.
Les acteurs sont quand même plutôt bons, et la réalisation, sans être exceptionnelle non plus, n'est absolument pas décevante. Là encore, je pense que je devais m'attendre à un téléfilm adolescent parfaitement niais et dont la caméra donne envie de vomir tellement les effets de sitcom sont lourds. Soit, j'ai apprécié.
Et malgré qu'il s'agisse d'une relation amoureuse comme on semble en avoir vu, revu, et tant re-re-revu, j'avoue ne pas avoir été lassé. Faut aussi mettre les choses au clair, j'ai quand même mis un certain temps avant de me dire que j'avais le droit de baisser mes gardes et déserrer les dents. Les premières minutes, bien qu'un peu longues, ont vite laissé la place à une envie de voir où les intrigues vont nous mener. Car ce qu'il y a d'intéressant à mon sens, c'est que la relation amoureuse d'un été de ces deux jeunes n'est qu'un cadre qui permet au reste de se développer. Des relations fraternelles fortes, un rapport père-fille ébranlé par la séparation, un sentiment paternaliste très convaincant, et des échanges amicaux qui parsèment l'histoire avec justesse, si ce n'est parfois quelques clichés qui traînent ci et là.
Memento Mori.
Souviens-toi que tu vas mourir. Étant tout à fait dans cet état d'esprit actuel qu'il faut profiter de la vie tant que l'on peut encore la vivre, je me suis trouvé en adéquation avec la conclusion qui se file au fur et à mesure que l'on s'aventure dans le scénario.
Mêlant la notion de pardon, la notion de partage, et évidemment celle d'amour sous toutes ses formes (amoureuses, fraternel, filial, amical...), le questionnement de l'individualisme face à l'altérité a touché une corde sensible sinon amené à réfléchir sur notre rapport au monde et aux personnes qui nous entourent.
Sans pouvoir parler d'un chef d’œuvre du 7e art, je me suis plus que laissé bercer par le flot, par le paysage, et j'ai accroché aux personnages dans leur majorité, que j'ai trouvé à la fois profonds et attachants chacun à leur manière. Enfin, la bande originale est vraiment sympa, et la petite chanson de fin chantée par Miley Cyrus est désormais inscrite à la liste de mon iPod.