La Dernière Légion par Lonewolf
Bon, là, on est un peu dans le foutage de gueule...
Sérieusement, tenter de relier l'Histoire réelle à la légende d'Arthur et Excalibur, pourquoi pas, hein ? Oui, ça peut donner un bon truc.
Sauf que là, ça a juste donné une série B bourrée de clichés et de personnages stéréotypés, dont le titre n'a finalement qu'un lien très ténu avec le contenu, et dont on se souviendra surtout pour Aishwarya Rai, dont la beauté illumine chaque plan où elle apparaît, et tant pis pour les anachronismes en vrac, qu'ils soient liés à elle ou pas.
Tout ça pour nous amener d'un combat à l'autre via des situations visibles à 100 km (trahisons, capture, évasion, épée magique et prophétie, serments d'allégeance jusqu'à la mort et au-delà, bla bla bla) jusqu'à une bataille finale qui démarre en mode Alamo jusqu'à ce que les membres de la dernière légion du titre se rappellent qu'un jour, ils avaient des couilles et du cran et étaient des soldats de l'Empire romain, et viennent inverser le cours de la bataille.
Le méchant se fait latter par son vieil ennemi, Ambrosinius, et nous ne saurons jamais qui il était vraiment, le couple principal du film est acté, Romulus Augustule reste en Bretagne et donne naissance à un certain Arthur.
Oui, LE Arthur. De là, au cas où vous auriez pas compris malgré les inscriptions sur la lame, on devine que l'épée magique de Romulus n'est autre que la future Excalibur et, histoire d'en rajouter une couche, Ambrosinius révèle que son vrai nom est Merlin.
Dites donc, on l'avait à peine vue venir, celle-là !
Reste un peu d'humour potache, des batailles pas trop mal filmés, des personnages secondaires dont on se demande à quoi ils servent, à part le black de service qui entre en mode tank pour sauver un pote dans la bataille finale et qui est, devinez quoi, le seul du groupe à crever. Non, ça non plus, c'était pas prévisible.
Bref, circulez, y a rien à voir, sinon que les Américains sont toujours aussi pas doués avec l'Histoire de l'Europe. Et quand ils mélangent avec les légendes, c'est pire.