"Laissez passer le mort…!"
Oui, il y a des échos de "La ligne verte" qu'on ne peut s'empêcher d'entendre dans ce film. La spiritualité est au coeur de "Dead Man walking" (et pas tellement la peine de mort, pour moi) tout comme dans le film de Frank Darabont sorti quelques années plus tard. Mais même s'ils ont en commun la peine de mort dans un État du sud, les deux oeuvres restent très différentes dans son traitement, et c'est surtout dans le personnage du condamné. L'immense et innocent John Café d'un côté ; le white trash et coupable Matthew Poncelet de l'autre. Sans parler du personnage principal, le gardien pour "La Ligne verte" et la religieuse ici. Mais ils ont cela en commun qu'ils maintiennent sobrement et justement une tension, spirituelle et émotive, qui n'éclate qu'aux derniers instants.
Oui, ça dégouline le sentimentalisme, mais on reste marqué par la précision des deux acteurs.
Et on reste aussi dubitatifs devant la crinière de Sean Penn…!