En 1959, Carlo Ponti produit ce film à la gloire tout entière de son épouse, la divine Sofia Loren, ici affublée d'une coloration blonde qui lui va moins bien que sa couleur naturelle. Quant à Anthony Quinn, il surprend dans son rôle à contre-emploi en interprétant pour une fois un personnage réfléchi et sensible.
Le film alterne constamment entre western et comédie, le tout sur un ton très bon enfant. Sans oublier une dimension dramatique, malheureusement mal exploitée.
Le dénouement est particulièrement bâclé, en résolvant tous les problèmes des héros par des explications hasardeuses. On ne comprendra toujours pas comment l'héroïne parvient à trouver 5000 $ en si peu de temps et surtout comment...
Cela ne fait pas trop de doute, La diablesse en collant rose est un western de commande. Et malgré les qualités de ce dernier, il en résulte un film sitôt vu, sitôt oublié.