L’effacement
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Dommage que le scénario soit si simpliste et plonge tour à tour dans le pathos (l’injustice et le regard des autres qui ne cesse de s’abattre sur la pauvre femme) et le happy-ending forcé (le professeur qui adopte l’enfant pour continuer son éducation... franchement on entend presque les violons). Parce que Ruan Lingyu est vraiment épatante, elle n’en fait jamais trop, elle a une sensibilité naturelle qui transparaît dans son regard triste et mélancolique. On a même droit à un très beau plan, tout en subtilité, sur ses jambes quand elle « travaille » en arpentant le trottoir jusqu’à ce qu’une autre paire de jambes apparaisse et l’emmène avec elle. Mais ça sera malheureusement la seule prouesse de mise en scène et le seul petit pincement au cœur. Pour le reste c’est plutôt gros souliers à tous les étages et c’est bien dommage.
On nous a fait miroiter l’escort bien roulée en bas résille et on se retrouve avec une vieille pute syphilitique à l’arrière d’un camtard.
Créée
le 24 févr. 2020
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