Comme pour Le Prix du danger de Boisset, Elio Petri adapte une nouvelle de Robert Sheckley qui montre aussi une société futuriste peu éloignée de la nôtre où la mort est un jeu.
Petri appuie trop sur la farce et le côté satirique de l'histoire et oublie le côté suspense d'une telle histoire d'ailleurs le propos dénonciateur d'une future société sans aucun respect pour la vie humaine s'en trouve diminué, de plus La Dixième victime souffre souvent d'un manque de rythme.
Ce film vaut pour son côté kitch et sixties, mais surtout pour le jeu des acteurs avec un Mastroianni teint en blond toujours majestueux et Ursula Andress sexy qui trouve ici un rôle plus intéressant et développé que dans la plupart de ses autres films.