Dans l’univers très masculin du nouvel Hollywood, rares sont les films qui prennent un point de vue strictement féminin. Tout au plus peut-on citer « Alice n’est plus ici » de Scorcese et « La femme libre » (1978) de Mazursky. L’histoire d’une femme qui tente de reconquérir sa liberté et une nouvelle indépendance après un divorce. Simple et pudique, le ton du film oscille entre Woody Allen et Sidney Lumet. Jill Clayburth fut couronnée du prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle. Les jeunes générations de féministes trouveront peut-être ce portrait un peu désuet, il fait pourtant échos à ce que peuvent vivre de nombreux couples encore de nos jours.