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Le ciel attendra par Johannes Roger
Les bonnes causes ne font pas forcément de bons films. Ici le sujet est traité avec les gros sabots habituels du cinéma français. Scènes tire larmes suivies de leçons de morale ne laissant place à aucune ambiguïté. L’état est forcément laxiste, entre deux images pornos, Internet est montré comme un repère de fanatiques dangereux prompt à convertir notre belle jeunesse aux joies du dynamitage mystique. Pire que tout, devant la démission de l’état, l’impuissance des parents et l’inefficacité de l’école, les auteurs ne proposent comme unique remède qu'une sorte de prosélytisme soft sensé ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Sinon sur la forme c’est un téléfilm de luxe avec des relents de pub pour parfum dans les scènes élégiaques, aussi bête qu’un spot de la prévention routière mais en plus long. Bref, sur un sujet proche je conseille le magnifique « Chevaux de dieu » de Nabil Ayouch, qui lui, sait faire du cinéma.
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le 4 nov. 2016
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