La présence de l'ombre
Je crois que Tran Anh Hung se souvient d'une histoire que racontent les grand-mères vietnamiennes. J'ai lu cela, il y a longtemps. Un père s'en va. Pour consoler son enfant, la mère lui montre son...
Par
le 20 août 2020
Sans rien connaître de lui, nous nous lançons donc l'oeuvre de Tran Anh Hung, avec son tout premier court-métrage, La femme mariée de Nam Xuong, disponible ici (sans sous-titres, mais ce n’est pas grave; le film est presque muet)
https://www.youtube.com/watch?v=-g1mVmoKZp0
L’occasion d’y voir un portrait de femme, mais aussi et surtout, une jolie sensibilité. Tran Anh Hung y filme magnifiquement l’histoire d’une femme dont le mari est « parti ».
Il y a une attention particulière aux petites choses, aux sons et objets du quotidien (on y compte cet enfant), exprimant une absence, un manque. Il y a une capacité à représenter la douleur, l’allégorie. Le dialogue (quasi absent) est fonctionnel – ce n’est pas lui qui exprime les choses, mais bien les regards, les gestes. Déjà, c’est beau, simple, et délicat.
Créée
le 15 juin 2016
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