Nanar en demi-teinte
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le 27 nov. 2012
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Par-delà sa réputation, Ed Wood n’a de cesse de témoigner d’un profond et sincère amour pour le cinéma de genre qu’il investit avec ses moyens et sa vision. Si La Fiancée du Monstre souffre de nombreux défauts qu’il serait lassant d’énumérer ici, force est de constater qu’il concentre toute l’énergie attendue d’une production horrifique : sa galerie de personnages impressionne par leur démesure – Bela Lugosi et Tor Johnson en tête – et témoignent d’un réel plaisir d’acteurs qu’un cinéaste comme Tim Burton a si bien capté dans son virtuose Ed Wood. Disons simplement que le film n’a pas à rougir de ses erreurs techniques et scénaristiques puisqu’il parvient à engendrer, à partir de trois bouts de ficelle, une atmosphère pesante qu’une superproduction actuelle comme La Nonne – un exemple parmi tant d’autres – s’avère incapable de réinvestir. Preuve que le cœur, bien qu’insuffisant, apporte énormément à une œuvre et plus largement à l’art : une âme, une autonomie, une cohérence.
Créée
le 10 févr. 2019
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