Victor Sjöström tire le récit de La fille de la tourbière (1917) du roman éponyme de Selma Lagerlöf publié en 1908. La narration du film divisé en cinq actes se révèle alerte et sans temps mort là où le cinéaste suédois se montre assez peu aventureux dans sa mise en scène. Le scénario souffre cependant de quelques facilités d’écriture dans l'enchaînement, parfois mécanique, des actions et des évènements. La force du drame mis en images se voit ainsi amoindri. L'épilogue de La fille de la tourbière ne fait pas mouche car son traitement se révèle trop expéditif. Le happy end paraît en effet trop convenu.