On n'attendait pas John Guillermin, un spécialiste des grosses productions à grand spectacle, derrière ce drame psychologique tourné en Bretagne dans l'esprit du cinéma indépendant anglais de l'époque. On aurait pensé plutôt à un film de Losey ou Polanski ("Cul-de-sac"). Un film dont le titre français semble pour une fois plus en adéquation avec son sujet que le titre original ("Rapture" : viol), dont il n'est jamais question dans le film.
Un film au sujet mainte fois évoqué de l'adolescence d'une fille quittant le monde de l'enfance pour découvrir le monde pas très joli des adultes. Un film bien maîtrisé à la frontière du film d'auteur, qui ne rencontra pas son public à l'époque. Toutefois celui-ci a plutôt bien vieilli et se regarde toujours très bien.