World Cinéma
Réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev ne put commencer sa carrière de cinéaste qu'à la faveur de la perestroïka de Gorbachev en 1985. Avant ça, le cinéma kazakh était totalement soumis au système...
le 10 juil. 2016
2 j'aime
Réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev ne put commencer sa carrière de cinéaste qu'à la faveur de la perestroïka de Gorbachev en 1985. Avant ça, le cinéma kazakh était totalement soumis au système soviétique. "La flûte de roseau" dont le titre français n'a rien à voir avec la traduction du titre original qui veut dire "Vengeance", est le troisième film que le réalisateur fait avec l'écrivain russo-coréen Anatoli Kim. On peut s'étonner de ce film "coréen" tourné en russe en Union Soviétique. Mais il faut savoir qu'il existe une grande communauté coréenne au Kazakstan depuis la seconde guerre mondiale, où ils ont été déportés de force et en masse sous le régime soviétique. L'écrivain Anatoli Kim fait parti de ceux là et témoigne ici de sa culture d'expatrié.
D'une beauté plastique époustouflante, éclairé par des lumières n'hésitant jamais à brûler les blancs dans des halos de fumées diffusantes, la majesté des images nous fait presque oublier son scénario décousu et énigmatique. Film historique, thriller ou poétique; aucun genre ne semble définir le film qui se termine de façon tout aussi inattendue.
Le film n'eut aucune carrière commerciale, ni en URSS, où il ne fut que peu projeté et jamais distribué, ni ailleurs dans le monde. Ce n'est qu'à la grâce et l'insistance de Gilles Jacob, président du festival de Cannes, qui avait vu une pâle copie VHS noire et blanc du film, que le film ressuscita deux ans après sa sortie. Puis grâce à Martin Scorsese qui le sélectionna pour une restauration dans sa World Cinéma Foundation en 2007. Un film kazakh, tourné sous l'ère soviétique sur une communauté coréenne; voila le représentant idéale du cinéma mondiale.
Créée
le 10 juil. 2016
Critique lue 351 fois
2 j'aime
D'autres avis sur La Flûte de roseau
Réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev ne put commencer sa carrière de cinéaste qu'à la faveur de la perestroïka de Gorbachev en 1985. Avant ça, le cinéma kazakh était totalement soumis au système...
le 10 juil. 2016
2 j'aime
Grosse déception pour un film qui paraissait pourtant, sur la papier, prometteur, et s'ouvrant sur un prologue très beau, très doux et en même temps très dur. Le souci, c'est que rapidement, le film...
le 20 janv. 2014
1 j'aime
Une excellente surprise que ce film. Une histoire construite en chapitre bien distinct, le scénario comprend beaucoup d'ellipses et de flash-backs. Une réflexion sur la vengeance à la fois poétique...
Par
le 17 févr. 2013
1 j'aime
Du même critique
Qui est Rogelio Gonzalez ? Sur le web quasiment aucune information* sur la carrière de ce réalisateur mexicain : Date de naissance, date de mort, une longue filmographie de plus de 70 films !... et...
le 17 août 2022
9 j'aime
Tourné entre les deux premiers films de la série des Don Camillo avec Fernandel, "La fête à Henriette" est un film tout à fait surprenant par la liberté de sa mise en scène. Un film quasi...
le 23 oct. 2018
6 j'aime
Neuvième film de Tarzan avec Johnny Weissmuller. Après deux épisodes propagandistes durant la guerre, de piètre qualité et aux scénarios approximatifs, les aventures de Tarzan reprennent la direction...
le 28 août 2018
6 j'aime