L'Espagne du BIS
Loup-garou, vampires et belles donzelles font bon ménage dans ce modèle de Bis espagnol mené par le Maître Klimovsky et le génial Paul Naschy. Exemplaire!8,5/10
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le 22 juil. 2023
Afin de contextualiser le bouzin, je cherchais avec peu d'entrain à trouver le sommeil devant un bon film d'exploitation bien fauché, et tandis que je parcourais mes blogs favoris à la recherche d'un film limite mais pas trop je tombais sur le film "La noche de Walpurgis". Un film d'autant plus improbable qu'il me semblait en avoir déjà entendu parlé tandis que je consommais à tour de bras des films d'horreur il y a quelques années au début de ma vague de cinéphilie adolescente déjà en quête des productions moches, stupides, et pourquoi pas improbables.
A la vue de ce film je me suis posé une question : Si les amateurs apprécieront l'authenticité quelque peu navrante des costumes des acteurs, était-ce une production sincère mais sans talent, ou était-ce juste une production sans talent ? car le doute est permis. Tout d'abord ne nous leurrons pas, le scénario est plat, les acteurs jouent comme des endives hémiplégiques qui auraient subit un slow motion des enfers, et on sent que le film essaye tant bien que mal de ne pas dévoiler un sein de l'une de ses actrices au moins aussi jolies qu'elles ont la peau pale, un effort salutaire si l'on considère qu'en temps contraire la nudité aurait indubitablement fait tomber le tout dans un saut de nanardise collante, quant au reste il y a la motivation visible à faire dans le fauché mais pas dans l'escroquerie.
Mine de rien, si on tolère les dalles qui scellent les tombes en carton, les pieux en mousse, les marteaux en mousse, et autres joyeusetés intrinsèques aux films fauchés, on a l'impression d'avoir affaire à un film plutôt propre qui tente comme il peut de créer une ambiance en accord avec son thème, peut-être un peu/beaucoup cheap mais qui est bien loin d'un Vampire Vs Zombie ou encore pire d'un Die Hard Dracula. Non clairement il y a eu un minimum de travail et cela se voit déjà par l'absence de mauvais gout trop prononcé, d'absence de montage foireux sur les musiques, et globalement d'absence de pillage du répertoire du classique tombé dans le domaine public.
Le scénario est vide... et c'est à peu prêt tout ce qu'il y a à dire tant il n'y a rien si ce n'est qu'on nous rabache que des vampires mordent et que le cadavre d'un homme (appelons-le Roger) est en fait un loup-garou. On fait revenir des des vampirettes face auxquelles va se fritter un loup garou -je ne spoile pas des masses on l'apprend dans les dix premières minutes-, tout cela pour le plaisir de voir se fritter les deux antagonistes du monde de la nuit par excellence, rendant le tout moins kitsch qu'un Underworld.
C'est mou, c'est lent, c'est redondant, mais curieusement je n'arrive pas à leur en vouloir parce qu'il n'apparait pas si horrible malgré son coté ultra fauché, mais peut-être qu'un vampire a pris possession de mon âme ou qu'il est deux heures du matin lorsque j'écris cette critique.
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Créée
le 13 avr. 2016
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