Le pitch du film est simple : le grand Zorro s'est foulé la cheville suite à une acrobatie, il fait donc appel à son frère jumeau afin d'endosser le masque de Zorro. Seul hic, ce dernier s'avère être un homosexuel particulièrement efféminé. Renié par sa famille, son passage dans la marine, censé l'endurcir ne l'a guère transformé. Néanmoins, la grande folle accepte de reprendre le rôle de Zorro à condition d'opérer quelques menues changements : sa tenue ne sera pas noire mais colorée (avec des teintes prune ou dorée tout à fait seyantes), et il préférera utiliser son fouet à la place d'un fleuret.
On l'aura compris, le film se moque gentiment du mythe de Zorro, un peu à la manière d'un "princess bride". Sans être particulièrement drôle, "La grande Zorro" se laisse voir, et à condition d'être indulgent sur la moquerie des homosexuels qui constitue le principal ressort comique (on est dans le même registre que "la cage aux folles"), on peut passer un bon moment.