Maison de Repos Éternel
Si il est bien question de savant fou et d'expériences hors cadre on ne trouvera pas plus de griffes que de Frankenstein dans cette petite production horrifique britannique du début des seventies...
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le 5 juil. 2019
Si il est bien question de savant fou et d'expériences hors cadre on ne trouvera pas plus de griffes que de Frankenstein dans cette petite production horrifique britannique du début des seventies intitulé Horror Hospital. Il est ici question du professeur Storm qui lobotomise et transforme en pantins dociles des patients venus se requinquer dans un hôpital qui fait figure de maison de vacances et de repos... Du repos c'est justement ce que souhaite trouver Jason un jeune musicien manager de groupe de rock chevelu qui rencontre sur le chemin Judy, elle aussi en route pour une aventure qui ne sera finalement pas de tout repos.
Horror Hospital est typiquement ancré dans son époque et offre un doux mélange de comédie, d'horreur et d'érotisme dans une ambiance parfois étrange qui n'est pas sans rappeler Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Le film d'Antony Balch est plutôt joliment mis en scène et offre quelques plans graphiquement très réussis jouant sur les couleurs et les reflets comme lorsque une voiture noire se pare de flammes infernales en reflétant un incendie. Pour ce qui est de l'histoire on restera un peu dubitatif sur les finalités des expériences de ce savant fou interprété par Michael Gough surtout lorsqu'il s'amuse à faire faire des pirouettes et des saltos à ses créatures en short et en marcel. Il faudra toutefois attendre la toute fin du film pour comprendre les véritables raisons perverses de ses expériences donnant d'un coup au film un aspect plus sombre et trouble. Le film de Balch équilibre plutôt bien ses aspects plus humoristiques avec l'épouvante, l'érotisme et quelques débordements plus horrifiques permettant de passer un bon moment même si l'intrigue n'est pas non plus des plus captivante. Caricatural juste ce qu'il faut le film nous offre une belle galerie de personnages bien calibrés du savant fou au nain serviable en passant par une vieille tenancière de bordel psycho-rigide, la scream-queen de service (Vanessa Shaw très convaincante dans ce registre) et le djeuns rebel bagarreur aux cheveux longs sans oublier un curieux maître chanteur libidineux interprété par Dennis Price.
Horror Hospital est une bonne petite série B qui possède beaucoup d'atouts charmes pour séduire les amateurs de bis et d'épouvante nostalgiques.
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le 5 juil. 2019
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