Ce film m'a fait l'effet d'avoir reçu un coup de poing dans le ventre. Que dire ! Ce long-métrage m'a traumatisé d'un point que je ne pouvais jamais le penser. Comment un réalisateur tel que Steven Spielberg pouvait faire une chose pareille à ses fans. Il nous a transportés dans des mondes merveilleux avec des extraterrestres adorables et gentils en nous proposant des grands films mémorables tels que E.T. l'extraterrestre ou Rencontres du troisième type. Et en 2005, qu'est qu'il nous sort ? Ce long-métrage où une civilisation d'aliens utilisent des méchas tripodes géants dans le but de terroriser et attraper sans pitié et inexplicablement des êtres humains. Je ne vous raconte pas le choc que j'ai connu pendant le visionnage. Steven Spielberg est un grand malade mais un génie qui me surprend de plus en plus à chaque film qu'il met en œuvre.
En adoptant un des romans éponymes de l'écrivain H. G. Wells, Steven Spielberg nous transporte dans une Terre où la race humaine est en voie d'extinction suite au réveil d'une civilisation d'aliens inconnue qui était enfouie sous terre depuis une durée indéterminée. Le cinéaste nous entraîne dans une phase apocalyptique de la planète bleue monstrueuse où les aliens ne connaissent pas la pitié. Pourquoi ils font ça ? D'où ils viennent ? Quels sont leurs intentions à propos des humains qui capturent ? Pourquoi les humains méritent de subir cette invasion injustifiée ? On ne sait rien de ça ! Steven fait agir ses aliens et ces derniers attrapent les humains sans discours de menace et sans perte de temps
Avec ce paramètre cinématographique bien réglé, Steven prouve qu'il est toujours capable de maîtriser le genre épouvante sans rien faire de spécial. Lors du visionnage, on vit un parcours du combattant d'un père divorcé, Ray Ferrier, qui tient à protéger ses enfants en surmontant toutes sortes de dangers ou d'obstacles se dressant à travers son chemin. Un scénario très basique mais il faut surtout voir comment le réalisateur l'a structuré. C'est précis, c'est net et c'est défini en plusieurs étapes pour schématiser adéquatement une évolution sordide d'une famille qui se bat pour sa survie. On a d'abord les éclairs frappant inextricablement plusieurs fois aux mêmes points, les appareils électroniques qui ne sont plus utilisables, le réveil hypnotisant des aliens, les attaques insoutenables et toutes sortes d’événements aussi terrifiants qu'implacable se produisant à la volée.
Ce que Steven a fait dans ses productions nous enchantant à merveille telles que Hook ou la revanche du capitaine crochet ou A.I. Intelligence artificielle, il l'a fait également dans cette production avec l'effet inverse mais toujours d'une manière aussi redoutable. Tout ce qu'on a vécu d'enfantin dans les productions que je viens de citer, on le vit dans ce film mais dans la plus grande cruauté. Et on peut dire que ce réalisateur n'a pas chômé. Il a multiplié les attaques avec des effets visuels époustouflants, a bardé son film d'images à la fois saisissantes et choquantes, a représenté les aliens sous tous les angles de vue, a tourné son film avec une caméra qui suit très bien le héros et sa famille, a accentué la tension régnant lors de certaines scènes avec une musique nous électrisant et a appliqué une dose d'action qui ne nous lâche pas. Une chose est sûre, la violence est un domaine que Steven manie à la perfection. Le long-métrage nous fait agripper comme un rien et sans qu'on vous le demande.
Et comme je suis un grand adorateur du cinéaste, je suis resté bouche bée pendant des scènes qui font incroyablement mouche telles que l'attaque des aliens sur une communauté implantée près de la mer ou celle du tentacule métallique faisant son inspection dans une cave où Ray, sa fille et un ancien ambulancier se sont mis à l'abri. Une fois de plus, Steven a encore frappé. Mais encore plus fort que je ne l'aurais jamais imaginé auparavant. Ce qui prouve que le cinéaste est capable de tout. C'est un magicien. Il sait se fait reconnaître et valoriser ses talents. Bien que je n'aie pas lu le roman, je n'ai pas compris le message que le film est censé nous livrer, surtout comment les aliens trouvent la mort à la fin du film.
C'est un point qui m'a un peu ennuyé mais ce n'est pas celui qui m'a le plus soûlé. Celui qui m'a le plus emmerdé, c'est Tom Cruise. Pendant le visionnage, je ne l'ai senti jamais dans la peau de son personnage. On dirait qu'il ne fait que le minimum. Sans doute qu'il est connu et qu'il n'a pas besoin de s'investir totalement. C'est l’impression qu'il m'a donné bien que le reste du casting soit convenable dans l'ensemble. C'est chagrinant de voir un acteur qui m'a épaté dans Né un 4 juillet dans un rôle très dramatique et qu'il ne prend la peine d'interpréter son personnage avec exactement la même qualité de jeu d'acteur. Bref ! Tom Cruise gâche un peu le potentiel du film mais pas totalement. Il reste passable et cela ne m'a pas empêché d'avoir apprécié cette production où Steven casse ses habitudes. 8/10
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