Là haut, se scinde en deux parties bien distinctes. Il y a d'abord la première avec la rencontre entre les deux amoureux, leur vie commune qui se finit par l'inévitable, la disparition de l'un d'eux et la perte du goût de vivre pour le restant.
La deuxième partie est une succession de péripéties, impliquant Carl et Russel (un petit scoot) s'envolant de manière peu conventionnelle vers l'Amérique latine et ses animaux.
La première fois que j'ai vu ce film, j'étais beaucoup plus jeune et je ne voyais que l'humour, la souffrance de perdre un être si chère et la morale : rien n'est impossible, "l'aventure c'est super".
Après l'avoir revu, il a pris un autre sens beaucoup plus symbolique et reconfortant pour moi. On peut considerer que Carl a décidé de rejoindre sa femme vers les cieux et cette aventure n'est autre que sa montée vers le paradis (ce n'est pas pour rien qu'on appelle "les chutes du paradis" l'endroit où il doit poser sa maison). Pour que Carl parte apaisé, il a besoin de tenir sa promesse envers sa femme. Russel quant à lui, peut représenter l'enfant qu'ils ont perdu avec Ellie et le chien, un fidèle compagnon lui aussi décédé au cours de la longue vie de Carl.
Je trouve ce film très réussi, de part l'histoire original, la libre interprétation qu'il nous tend et son humour bien trouvé.