Ça ne casse pas trois pattes à un dabou.
J'avais le souvenir d'un petit film très sympathique, joli et rempli d'humour.
Et bien il est sympathique, joli et parfois drôle...
Là-haut m'a laissé sur ma faim. Je ne retiens pas grand chose de cette heure et demie si ce n'est cette belle maison suspendue par des ballons qui s'abandonne sur les chutes du paradis.
La mécanique est pour moi bien, bien trop huilée, donnant un film sans aucune surprise et donc sans réelle originalité. On suit le film en mettant alors l'intrigue en arrière plan, profitant plutôt des quelques gags et des belles images.
Le méchant, très en forme pour son âge, est tout aussi ennuyant que cette intrigue. La partie combat du film est ultra typé blockbuster américain : le gentil protagoniste contre le méchant en quête de gloire et de "vengeance". Cette partie combat, tellement en rupture de l'univers Pixar, m'a vraiment dérangé. Et puis j'ai pas le souvenir d'un méchant aussi méchant dans un Pixar, on croirait presque qu'il transpercera le bon vieux Carl de son sabre ! Mais heureusement, ce salaud finira, en compote, éclaté sur le sol ! Quoiqu'on nous le montre tombant attaché à quelques ballons, peut-être survit-il.
La fin est aussi un peu trop bâclée et convenue au possible, à l'image de cette seconde moitié, qui m'aura juste fait sortir un petit soupir.
Reste que Là-Haut est un film très agréable à regarder, notamment grâce à sa première moitié.