Changement total de registre pour Magnus von Horn qui après avoir décrit les artifices des influenceuses avec "Sweat", nous plonge désormais dans un Copenhague en noir et blanc en 1918. Une jeune ouvrière lutte pour survivre sans le sou. Enceinte d'un homme qui ne veut plus d'elle, son chemin croise celui d'une gérante d'agence d'adoption. Très vite le drame se dirige vers une histoire cruelle et inhumaine. Plus conte cauchemardesque que pamphlet sur la condition des femmes danoise de l'époque, "La Jeune femme à l'aiguille" trouble et choque mais ne parvient jamais à véhiculer un message crédible.