L'Infiltré
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le 21 août 2020
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Ma culture ciné étant plus tout à fait vierge mais sans cesse éprise de nouvelles expériences, elle accueille en son sein des oeuvres qu'elle ne sait pas toujours par où prendre...
Partagée qu'elle est entre la joie de découvrir, à ses risques et périls et l'envie de voir du lourd.
Avec "La jeunesse de la bête" (titre fort étrange à la vue du film), elle se trouve coincée entre une bande sonore sautillante, qui swingue, qui s'arrête net, qui se tait aussi et un scénario qui, sans être des plus originaux, réserve un maximum de rebondissement et prend un peu plus de teneur au fur et à mesure qu'on avance avec lui.
En effet ça commence avec un double suicide, s'en suivent rires hauts en couleur et échanges virils dans une rue...
Puis on a affaire à une grosse brute qui va jouer de ses muscles et de son cerveau pour opposer deux clans, puis ses motivations se précisent et soudain tout vole en éclat, voitures, murs, doigts, lustre... Dans ce joyeux bordel naît l'évidence et le fin mot de l'intrigue et voilà.
Le plus sympa se trouve surtout dans des scènes où s'opposent bruit et silence, visibilité et opacité ou encore projections filmiques sur des murs qui vont même jusqu'à essayer de nous tromper sur le déroulement effectif d'une scène...
Des couleurs saisissantes sur du noir et blanc et bien d'autres choses qu'on prend plaisir à regarder.
En voilà une expérience sympathique, reste à savoir si, plus tard, elle souffrira un second visionnage (rendez vous dans lgtps donc).
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Créée
le 2 avr. 2024
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