L'Infiltré
La Jeunesse de la Bête se révèle être une oeuvre particulière, où un scénario assez confus déroute presque autant que la mise en scène est sublime à bien des égards. Pourtant, le scénario débute...
le 21 août 2020
15 j'aime
Ma culture ciné étant plus tout à fait vierge mais sans cesse éprise de nouvelles expériences, elle accueille en son sein des oeuvres qu'elle ne sait pas toujours par où prendre...
Partagée qu'elle est entre la joie de découvrir, à ses risques et périls et l'envie de voir du lourd.
Avec "La jeunesse de la bête" (titre fort étrange à la vue du film), elle se trouve coincée entre une bande sonore sautillante, qui swingue, qui s'arrête net, qui se tait aussi et un scénario qui, sans être des plus originaux, réserve un maximum de rebondissement et prend un peu plus de teneur au fur et à mesure qu'on avance avec lui.
En effet ça commence avec un double suicide, s'en suivent rires hauts en couleur et échanges virils dans une rue...
Puis on a affaire à une grosse brute qui va jouer de ses muscles et de son cerveau pour opposer deux clans, puis ses motivations se précisent et soudain tout vole en éclat, voitures, murs, doigts, lustre... Dans ce joyeux bordel naît l'évidence et le fin mot de l'intrigue et voilà.
Le plus sympa se trouve surtout dans des scènes où s'opposent bruit et silence, visibilité et opacité ou encore projections filmiques sur des murs qui vont même jusqu'à essayer de nous tromper sur le déroulement effectif d'une scène...
Des couleurs saisissantes sur du noir et blanc et bien d'autres choses qu'on prend plaisir à regarder.
En voilà une expérience sympathique, reste à savoir si, plus tard, elle souffrira un second visionnage (rendez vous dans lgtps donc).
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Géographie - Japon et Top - 百 [ ひゃく/ hyaku]
Créée
le 2 avr. 2024
Critique lue 462 fois
9 j'aime
6 commentaires
D'autres avis sur La Jeunesse de la bête
La Jeunesse de la Bête se révèle être une oeuvre particulière, où un scénario assez confus déroute presque autant que la mise en scène est sublime à bien des égards. Pourtant, le scénario débute...
le 21 août 2020
15 j'aime
Des années que j'attendais ça, mon dépucelage Suzuki qu'un sort malin m'empêchait depuis longtemps de jeter aux orties... Conditions optimales : un hôte et des convives d'exception, des raviolis...
Par
le 17 juin 2011
14 j'aime
12
C'est presque l'opposé de La marque du tueur. Cette fois-ci, on a droit à un scénario très ficelé, énigmatique au possible, avec retournements de chemise à tous les étages, qui ne se révèle...
Par
le 17 juin 2011
13 j'aime
9
Du même critique
"Si je vous ai réunis autour de cette table c'est pour vous asséner un coup poing dans l'estomac, une tarte dans vos gueules de mouflets, trop heureux de tenir devant vos yeux ma pellicule crasse.Je...
Par
le 17 août 2011
116 j'aime
5
Hier soir, après avoir quitté Guyness et raccompagné AlisonY. chez elle, j'envisageais plusieurs façons de faire ma critique de To the Wonder. Je pensais tenter un tweet: Malick voulait filmer Olga...
Par
le 7 mars 2013
106 j'aime
57
Gravity, j'étais presque arrivé à me dire, je le verrais si je le vois, car lorsque j'avais proposé une séance entre gens du sud est, seule FeedMe semblait intéressée. Ne voilà t il pas que Guyness...
Par
le 18 oct. 2013
99 j'aime
122