On se remet à peine de Whiplash, qui nous avait laissé pantois devant tant de passions, que déjà on se prend l’ouragan La La Land (et sa rivière de nominations et prix) en pleine face. Pour ma part, ce tourbillon m’a envoûtée et laissé des étoiles dans les yeux et les oreilles.


Préliminaires : A peine les premières notes résonnent que déjà nous sommes plongés dans l’ambiance : tout est coloré, envolé, maîtrisé. La scène d’ouverture est magistrale, notre regard est frappé par l’unité des couleurs tandis que notre ouïe est sollicitée par quelques notes réjouissantes, les chorégraphies s’enchaînent et on n’a qu’une envie : pouvoir mettre en pause et rembobiner pour que l’on puisse capter chaque détail, il y a tant à voir et à décrypter ! Et ce sera la même chose pour chacune des scènes chantées et dansées.


Le plaisir monte avec cette histoire touchante où deux destins se croisent : d’un côté, Mia, qui enchaîne les castings sans résultat et qui rêve du rôle de sa vie. Et, de l’autre, Sébastien, pianiste désabusé par la disparition du jazz. A deux ils se donnent les moyens d’accomplir leurs rêves, chacun soutenant l’autre à sa manière.


Messieurs, je vous entends déjà : « Encore une comédie romantique avec Ryan Gosling, pfff… ». Mais je vous arrête tout de suite : ici sont réunis deux monstres du cinéma Hollywoodien, chacun apportant son charme et ses talents de chanteur et danseur. L’alchimie est là, comment ne pas croire à leur couple, comment ne pas les envier, même quand tout semble aller mal ?


Et c’est finalement l’orgasme : entre la symphonie de couleurs acidulées et pétillantes, la maîtrise de la lumière qui vient appuyer le jeu des comédiens pour devenir un personnage à elle seule, la musique de Justin Hurwitz, des plans séquences jouissifs, des chorégraphies audacieuses, de l’émotion… Damien Chazelle nous a encore offert un petit bijou !


C’est bien simple, on n’a pas envie de quitter la salle. De retourner à la grisaille après 2h de rêve. Mais je vous rassure, les étoiles dans nos yeux persistent et tiendront dans le temps.

heleneqh
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le 22 janv. 2017

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heleneqh

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