Habituellement ce n’est pas mon genre de film préféré. Je suis plus apte à regarder des films de science fiction, mais là, je dois dire que j’ai tout simplement eu le coup de foudre pour ce film. Je comprends mieux pourquoi il y a un tel engouement autour de celui-ci. Je n’ai pas encore vu les autres films nommés aux Oscars, mais je pense que La La Land ne repartira pas bredouille. Dès le début du film, nous sommes embarqué dans cet univers musical. Et, la façon dont Damien Chazelle nous raconte cette histoire, est très fluide et s’enchaîne à la perfection avec des transitions sobres. Il veut nous en mettre plein les yeux sans pour autant en faire des tonnes. Au fur et à mesure que le film avance, nous sommes pris d’affection pour les personnages et nous suivons l’évolution de leur histoire avec passion. Je dois dire, que je n’avais pas vu la fin venir de cette façon (je vous laisse la surprise). De plus, tout au long du film, Mia (Emma Stone) est toujours vêtu d’une couleur assez vive qui tranche avec le reste du décors et des autres figurants, ce qui fait qu’on a toujours un œil sur elle. Sebastian (Ryan Gosling), lui est quasiment habillé toujours de la même façon. Cependant, à un moment du film, lui est en blanc et Mia est en noir, et, sur la scène suivante, c’est l’inverse. Nous avons ici, un jeu de couleurs très présent qui, met les personnages en valeur et qui apporte une touche importante au film. Enfin, le jeu de lumière pour mettre en avant tel ou tel personnage à tel moment, et remarquablement bien mené. Le fait de couper les lumières, à un moment précis, nous immerge dans cet univers et nous n’avons plus qu’à nous laisser transporter au son de la musique. Chaque détail a sa place et, a un rôle précis, si bien, qu’à la fin du film, on boucle la boucle. Après cela, nous pouvons repartir le cœur léger, le sourire aux lèvres et les musiques en tête.