Tout simplement magnifique. Une ode au romantisme, à la rêverie douce et joyeuse, un hommage au jazz, une fresque contemporaine mêlant musique, ciné, théâtre... Les acteurs sont bons (alors même que je les aime pas spécialement tous les deux), la photographie est tout simplement SUBLIME. Merci Damien Chazelle de remettre au goût du jour le jazz, après Whiplash, t'es un grand. Ce style a trop de classe pour être ignoré et mourir à petit feu.
Quant aux chansons, elles sont simplement irrésistibles, et si on sent parfois que Gosling et Stone ne sont pas des chanteurs professionnels, les chansons font néanmoins mouche tellement elles sont sublimes, grâce à ces petites imperfections, justement. Et l'alchimie présente entre eux ne peut se forcer. Le courant passe à merveille entre les deux acteurs, et nous renvoient à nos propres histoires. Combien de dates avons-nous vécus comme ceux des personnages ? Trop peu ? Trop tout court ? Bref, on s'identifie forcément à cette histoire. Et c'est toujours traité avec justesse, sans que ça dégouline d'amour comme le chantait une certaine Anais.
En bref, ce sentiment qui m'envahit en sortant de la salle, c'est le même que quand je vais voir des films de John Carney (Once, New York Melody, Sing Street) : on ressort de ce film en aimant la vie.