Eh oui, je n'ai pas résisté à la tornade La La Land...
J'ai essayé pourtant: il n'allait pas m'avoir si facilement, le petit Chazelle ! Malheureusement, ça commençait mal pour moi vu la claque que je me suis prise par Whiplash. Il y avait de fortes chances pour que le dernier né du réalisateur ne me laisse pas indifférente, surtout quand on voit la reconnaissance qu'il a connu avant sa sortie. Je me suis donc rendue au cinéma le plus proche qui proposait la technologie EclairColor (+ l'Atmos donc, c'est pas du luxe pour une telle BO) et j'en suis ressortie amoureuse... C'est exactement ça, amoureuse: de la vie, de l'amour, du cinéma, de la musique, de la magie d'Hollywood, de mes rêves réalisables ou non, ...
Ne vous attendez pas à ce que je fasse une analyse approfondie du film, d'un plan-séquence ou que je souligne tous ses points positifs (jeu d'acteur, photographie, BO encore une fois); je vous invite plutôt à découvrir ce bijou par vous-même et de vous laisser envoûter, surtout.
Ma dernière observation pourra paraître présomptueuse, mais si vous cherchez la meilleure illustration des réflexions de Kant sur le beau universel, qui fait écho en chacun de nous sans pouvoir clairement en saisir la cause profonde, eh bien ce serait ce film.