La La Land, ou le film qui faisait déja de nombreuses vagues avant mon visionnemement, j'entrais dans la salle avec une apréhension certaine, son titre et son genre laissant une attente d'un film léger, sans prétentions, je me demandais ce qui allait être si fabuleux, je partais tout de même ouvert à n'importe quelle perspective.
La première scène ne m'a pas tant plus par sa chorégraphie ou sa musique, mais par son utilisation, la manière dont elle présente au spectateur directement la direction que va prendre le film.
C'est comme dire "Ici, nous allons utiliser tout ce qui est a notre disposition pour vous toucher, droit au coeur.".
Le scénario s'attaque à de nombreux problèmes récurents aujourd'hui, notament la direction que la musique prend.
La défense du Jazz est touchante pourvu qu'on apprécier pour le moins ce genre musical.
Si vous êtes musicien, elle devrait vous apparaitre d'autant plus authentique, tout autant que cette bande son dont on ne décroche pas, même longtemps après le film.
Utilisée comme une arme par le personnage tant elle est importante dans le film, il est clair que dans cette comédie musicale, la musique n'est pas là seulement pour en définir le genre.
La direction de l'image est superbe, un éclairage qui soutient particulièrement bien l'état d'esprit des personnages, qui les isolent, les met en exergue dans les scènes où ils s'affirment.
Des acteurs dont le jeu est complémentaire, Emma Stone, très expressive guide très bien le spectateur dans la psychologie de son personnage tandis que le jeu toujours très calme et peu expressif de Ryan Gosling permet une identification facile a son personnage, et une libre interprétation qui ajoute a la subtilité de son personnage.
De nombreuses références à l'age d'or Hollywoodien, reprennant la mise en scène et les décors de nombreux films cultes, certaines chorégraphies et costumes.
Le Jazz aussi est certainement doté de ses références mais plus difficiles a cerner sans vraiment en être un grand adepte selon moi.
Les Costumes sont magnifiques, apportant un aspect clairement plus "jeune/contemporain" à ce film.
Pour avoir vu le film en V.O. sans sous titres, et en ayant un niveau d'anglais relativement faible, ce film parle clairement en utilisant les procédés cinématographiques avant les dialogues.
Autant que dans son film précédent Whiplash (2014), Damien Chazelle connait son sujet, l'exploite, et le fait bien.
De plus, L'utilisation du cinémascope est particulièrement bien travaillé ce qui en fait un film à voir en salle.
Pour conclure, Jetez-vous, et faites le avant sa sortie des salles, car c'est un film qui me semble clairement apte a rester culte, et qui redonne de l'espoir au millieu d'un cinéma répétant toujours les codes du cinéma Orange-Bleu d'une tristesse et d'un manque d'originalité affligeant.
-Florian Charléty - Visionnement le 03/02/2017-
(Première critique de film publique, manque certainement de direction/structure, la prochaine sera plus travaillée (Je suis toujours à l'écoute de conseil de structuration si jamais))