La La Land... ou comment avoir envie de sortir de la salle pendant toute la durée d'une séance et ressortir, à la fin, zen et positifs.
La La Land. Ou comment rafler tous les Oscars sans mériter celui du meilleur film.
L'effet Chazelle ?
Merveilleux : le choix des musiques (tout comme dans le génial Whiplash), les plans, le format, le duo d'acteurs (Emma Stone est définitivement envoûtante), les scènes, les couleurs, les décors, les costumes ; et même l'intrigue, le rythme, les ressorts...
Et je me suis ennuyée. Sévèrement.
Malgré une musicalité presque oppressante, surtout au début du film, on s'adapte très vite et la fraîcheur du film vient colorer l'apparente légèreté du sujet.
Et puis... arrive la fin (qu'on attend parfois avec impatience pour -enfin-quitter la salle). Et bombe.
Explosion du sujet. Cette fin relève presque du génie. Le jeu des couleurs et des contrastes, le parallèle, le rythme...
Pas sans me rappeler, tant sur le fond que sur la forme, la fin du film Jeux d'Enfants, de Yann Samuel, qui propose une fin alternative dans laquelle l'amour aurait été vécu pleinement et sans accroc.
C'est ici pour moi que La La Land justifie l'intégralité de son sujet. Le titre prenant un nouveau sens : La La Land, l'endroit où l'on choisit le scénario de sa vie. Onirique.
Un joli hommage à Hollywood.
La La Land coche des cases de perfection sur sa technicité et sa réalisation.
Il mérite tous les Oscars décernés. Et si avant l'avoir vu, je ne comprenais pas comment on pouvait être le meilleur partout sans être le meilleur film... je le saisi très bien à présent.
Je ne suis pas capable de dire si j'ai bien aimé ou non ce film tellement il me laisse perplexe mais une chose est sûre : Damien Chazelle me fascine.
Quelle technique ! Quel final ! Wow !
La première fois que je sors d'un film ennuyeux en chantonnant !
???? City of staaars ???? la la la lalaaaa