Whiplash traitait de l'abnégation et du perfectionnement de son art, La La Land aborde la difficile conciliation entre carrière et vie privée. Le tout, comme dans Whiplash, avec une approche à la fois enfantine (dans la trame scénaristique, le traitement des personnages, les couleurs...) mais aussi avec un fond très mature.
C'est cette ambivalence qui réussi à La La Land. Ça et la bande originale, Emma Stone, la réalisation, la lumière et la tendresse mélancolique qui nous accompagne durant près de deux heures.
Le film n'est pas exsangue de quelques longueurs mais mérite largement le détour; un détour qui nous mène une nouvelle fois sur les routes lézardant les collines de Los Angeles; à la fois nécropole des ambitions et mystérieuse cité d'or.