Damien Chazelle aime le jazz. Whiplash en donnait un aperçu et La La Land confirme. Mais… Alors que Whiplash faisait de la musique un des principaux personnages du film, La La Land s’en sert pour une comédie musicale que quelques passages nécessaires de l’histoire viennent gâcher. What a waste of a lovely night, dit la chanson.
Car il y a quand-même, dans ce voyage autour des comédies musicales, quelques chorégraphies magiques, un travail visuel captivant, et Emma Stone, éclatante de charme et de talent.
Alors peut-être manque-t-il une étincelle entre les comédiens partenaires, peut-être manque-t-il une partition musicale plus construite sur l’ensemble du scénario, peut-être n’a-t-on pas envie d’entendre les messengers au milieu des solos de piano…
La parenthèse enchantée que nous offrent Sébastien et Mia quand ils quittent ensemble leur première soirée où lors de leur première escapade vaut à elle seule le détour par la case La La Land. Mais aussi agréable soit-il, parce que c’est Damien Chazelle et parce qu’on a vibré dans Whiplash, ce La La Land, au final, sonne un peu faux.