Ce film doit tout simplement être le cauchemar de tout cinéaste qui serait intéressé par réalisé une comédie musicale. Pourquoi? Parce qu’il frôle sur chaque point la perfection sur ce qu’on a pu faire jusqu’alors. On peut montrer cette maîtrise ultime par deux aspects cruciaux pour une œuvre cinématographique : Son début et sa fin.
L’ouverture de La La Land est tout ce qu’il faut pour poser la base d’un grand film, dès les premières secondes on comprend l’envergure du film. On débute sur cet autoroute avec directement une séquence typique de comédie musicale. Tout le monde chante, danse et s’ambiance dans un espace qui dépasse toit réalisme. Ainsi Chazel pose sur la table sa maîtrise du genre, en seulement quelques secondes. Il montre aussi l’objectif principal du film, rendre heureux. « Another day of sun », une chanson joyeuse qui annonce l’histoire sublime qui nous attend.
Si l’on s’intéresse à la dernière longue séquence du film on fait face à la même intelligence. Rêverie, amour et désillusion accompagné d’un ensemble musical qui retrace cette merveilleuse histoire. On subit mais on aime, on pleure, on rit. On vit. L’intelligence est aussi présente dans les choix de cadrage, artistique (ombre, décor, lumière..). Tout est là pour nous montrer une fin inoubliable. La La Land ne peut que convaincre par cette conclusion que peu de films réussissent à atteindre. Un niveau épatant, qui fait du film de D’Amine Chazel un classique de son genre. Et plus encore tant la maîtrise dépasse simplement les codes de la « comédie musicale ».
Du miel pour les oreilles… (merci Justin Hurwitz) https://open.spotify.com/track/762K1h8yVV5IgAVuEMpqfZ?si=qZKgFSkGTMCGMRFXnAxMdQ
https://open.spotify.com/track/5kRBzRZmZTXVg8okC7SJFZ?si=jbFl_PcfQzC6kqGnJ7EEZg
Chazel n’est pas la pour enfiler des perles mais plutôt pour retourner le Game comme jamais!