City of stars
La la land, l’un des surnoms de Los Angeles, la cité des étoiles. La la land, pays des rêves, des romances, des contes, où les couleurs sont chatoyantes et où l'on chante et danse dans les embouteillages. La la land c’est le pays de tout ce dont on a rêvé et de tout ce qui aurait pu arriver. La la land est ce monde dans un coin de votre imagination où vous changez les décors à votre guise comme le ferait le réalisateur dans son studio hollywoodien. Un studio dans lequel vos rêves prennent forme et dans lequel, mélancolique, vous rejouez votre vie telle qu’elle aurait pu être si vous aviez suivi cette personne avec qui vous aviez vu singing in the rain la première fois.
Another day of sun
Cette personne est aujourd’hui partie poursuivre ses propres rêves, vous laissant la mélancolie et chantons sous la pluie. Mais après la pluie vient le beau temps et les jours comme les saisons s'enchaînent et la vraie vie suit son court.
Certes tout n’est pas si rose dans la vraie vie. Il faut payer les factures, le jazz se meurt et les clubs légendaires jouent de la samba en servant des tapas. L'amour n'est pas comme dans les contes, les cinémas de quartier ferment, les comédies musicales sont passées de mode et personne ne tourne plus en technicolor.
Mais vous continuez votre vie malgré tout et peut-être poursuivez vous les rêves de votre La la land. Et si parfois vous repensez avec un pincement au cœur à cette personne, celle qui vous avait soutenu, avait cru en vous, vous avait encouragé. C’est en vous rappelant qu’elle vous a inspiré et qu’elle à changé votre vie, et que si vous êtes là où vous êtes aujourd’hui c’est un peu à cause d’elle.
Someone in the crowd
Quelque part dans mon la la land à moi, j'aime à croire que ce film est adressé à quelqu’un.
Quelqu’un qui à cru dans les rêves et dans le romantisme.
Et que quelque part. À Paris peut-être.
Une ancienne étudiante timide de l'université de Harvard, assise dans une salle de cinéma, a essuyé une larme alors que les lumières se rallumaient.
Une larme de nostalgie, en repensant à ce printemps durant lequel elle partagea une idylle avec un étudiant en cinéma.
Une larme mélancolique, en se souvenant du temps où il jouait de la batterie et où elle jouait du piano. Où il lui fit part de sa passion pour le cinéma, pour le technicolor et les comédies musicales que l’on juge aujourd’hui désuètes et où il partagea son rêve de rendre un jour hommage à ces films d’un hollywood révolu.
De son coté elle rêvait alors de Paris, de ses clubs et de Montmartre, peut-être de jouer un jour au caveau de la huchette ou peut-être de faire du théâtre, peu importe sa passion, tout ce que je sais c’est que dans mon histoire elle aussi voulait en vivre once upon a time in her la la land.