Pas une critique!
Nothing to see. Nothing we haven't seen already done somewhere else. Nothing to add nor no new way to represent it.
Par
le 9 juil. 2020
La Légende brosse un beau portrait de l’adolescente terrifiée à l’idée d’être encore vierge dans une société où la sexualité constitue un vecteur d’intégration à la culture jeune dominante. Et cette légende, c’est un garçon apparemment spécialisé dans le dépucelage (réputé donc pour ses talents au lit, dirons-nous), fan de foot, infidèle. Sur le papier, ce court-métrage semble se rapprocher du cinéma de Céline Sciamma. Le souci réside alors dans l’incapacité de Manon Eyriey à proposer autre chose que de l’intimiste social : nulle vision artistique un tant soit peu novatrice – exception faite de l’utilisation du smartphone – ne vient différencier cette œuvre du tout-venant. Un discours sociologique ne débouche pas forcément sur du cinéma. Manque à La Légende un risque tant tonal qu’esthétique, seul capable de relire l’adolescence féminine, ses crises et ses espoirs, son sublime en somme, par la lorgnette de l’art.
Créée
le 2 juil. 2019
Critique lue 464 fois
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