Comme souvent chez Tezuka, La légende de la forêt critique la déforestation au profit de la ville au travers d'une histoire mêlant humour, bravoure, amour, injustice, cruauté et mort.
À chaque fois, l'Homme meurt après avoir commis son méfait, tantôt écrasé par un arbre en flammes, tantôt déchiré en mille morceaux comme une feuille de papier.
Anecdotes :
- Clins d'œil à Disney (la sorcière, les sept nains...), que Tezuka admirait.
- Pour montrer l'obstination de l'Homme, Tezuka a représenté leur chef avec des traits rappelant ceux d'Hitler, ce qui m'offre l'opportunité de vous inviter à lire l'histoire des trois Adolf qu'il a écrite et dessinée au début des années 80.
- Le moyen-métrage a été édité tel que Tezuka a tenu à le présenter peu avant sa mort : inachevé (seulement 2 tableaux sur les quatre prévus initialement pour accompagner les quatre mouvements de la quatrième symphonie de Tchaikovski) et hétérogène, mais néanmoins cohérent et représentatif de l'œuvre de l'artiste.
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